Le 12 mars dernier, Champ libre a invité deux associations à présenter et débattre autour d’un verre. L’occasion de découvrir les actions qu’elles mènent autour du lien social, de la réappropriation citoyenne et de la ville.

L’Alternative Urbaine est une association qui vise à “développer des formes d’inclusion sociale et professionnelle novatrices à travers la culture, pour des personnes en situation de grande précarité.” Elle utilise “les balades urbaines comme support pédagogique et de remobilisation pour des personnes éloignées de l’emploi”.

Le mouvement civique des Cités d’or vise à redonner à tous le pouvoir d’agir sur sa vie et sur la société. En identifiant et en diffusant des “compétences fondamentales”, les Cités d’Or souhaite réarmer les citoyens, leur permettre d’être plus autonomes, et ainsi de permettre une meilleure égalité des chances.

 

Bribes de l’apéro :

L’alternative urbaine s’inspire des initiatives de tourisme solidaire. Il s’agit d’utiliser le tourisme pour remobiliser les gens, leur redonner confiance en eux et faire découvrir les quartiers sous un autre jour.

On s’est aperçu que les gens voulaient peser sur le débat politique mais manquaient de clés de lecture. Les Cités d’Or ont donc pour but d’outiller, de réarmer les citoyens.

La question à laquelle tentent de répondre les Cités d’Or est la suivante : de quelles compétences a-t-on besoin pour être pleinement acteur de sa vie et de la société ?

On peut qualifier de culture toute production humaine un tant soit peu structurée. Aux Cités d’Or, la culture au sens traditionnel du terme est secondaire. Le focus n’est pas sur le savoir mais sur le savoir-être.

L’Alternative Urbaine a un mot d’ordre : ne pas faire de misérabilisme pour ne pas tomber dans le voyeurisme.

Les Cités d’Or sont avant tout un mouvement civique. La difficulté est donc de savoir comment faire vivre la communauté dont nous sommes à l’origine.

Merci encore à Amandine Mutin (L’Alternative Urbaine) et Jean Soundirarassou (Les Cités d’Or) !