On sera à Solidays 2019 du vendredi 21 au dimanche 23 juin pour partager le stand prison avec l’Observatoire international des prisons et le Genepi ! Au programme, en plus des concerts, des infos sur les conditions carcérales et les actions de l’association.

Pourquoi participer à Solidays ?

Les problématiques de santé, et notamment celles liées au VIH et au VHC, sont particulièrement importantes dans les milieux dans lesquels nous intervenons à Champ libre.

– Le taux de personnes touchées par le VHC en prison est 6 fois supérieur à celui de la population globale.

– Le taux de personnes touchées par le VIH en prison est elle plus de 8 fois supérieur à celui de la population globale (avec une prévalence particulièrement importante et inquiétante pour les personnes d’origine africaine)

– La prise en charge médicale en détention (du dépistage à l’accompagnement médical, jusqu’à la continuité des soins à la sortie de prison), bien qu’en voie d’amélioration, reste encore insuffisante.

– Près des deux tiers des personnes sans domicile fixe (SDF) s’adressant aux services d’aide déclarent au moins une maladie grave ou chronique, soit deux fois plus que l’ensemble de la population

La santé est un sujet intimement lié à la question des discriminations et du cumul des handicaps qu’endurent les personnes en détention ou sortants de prison, ou les personnes sans abris.

Qu’est ce qu’on fait sur notre stand ?

– on sensibilise sur les inégalités : parmi les publics touchés par la maladie, les détenus, les sortants de prison et les SDF sont particulièrement vulnérables et fortement touchés,

– on valorise le lien social comme mode d’action / de lutte : le VIH/VHC sont des maladies qui isolent et qui marginalisent. Nous ne sommes pas tous médecins ou professionnels de l’insertion, mais en tant que citoyens (et homo sapiens dotés de deux jambes et d’une tête bien faite pour dépasser les frontières physiques et psychologiques), d’autres actions sont possibles !

– on mobilise (mais sans moraliser) : faire la preuve par l’action, qu’il est possible d’agir tout en s’amusant. S’engager, cela peut être aussi rencontrer, parler, apprendre, se divertir… Notre objectif est donc aussi de faire tomber les clichés du bénévolat sacrificielle qui peut être un frein à l’engagement du plus grand nombre !

Communiqué de presse à consulter.