En février dernier, suite à la demande de l’UPAJA, qui souhaitait recevoir un.e intervenant.e autour des médias, sujet plébiscité par les jeunes, nous avons pu organiser deux séances avec un JRI (journaliste reporter d’images) pigiste, Brieuc. 

Lors de deux séances Brieuc a pu présenter le quotidien de son métier, donner des clés aux jeunes pour appréhender les coulisses des reportages qui rythment les journaux télévisés, échanger et interroger les habitudes d’informations de chacun.

Après un début de séance autour du parcours personnel de Brieuc, entre étapes cruciales et anecdotes de tournages, la dizaine de jeunes présents sont rentrés dans le vif du sujet : comment fait-on un reportage audiovisuel de quelques minutes ? Que dit-on, que montre-t-on et surtout comment allie-t-on les deux ? 

Pour y réfléchir tous ensemble, séance de décryptage interactive. On reprend ensemble un reportage pour l’analyser étape par étape : la voix, les coupes, les plans, en s’interrogeant également sur le fond, l’angle du sujet. 

Le mot de Flora, la bénévole accompagnante :

En tant que bénévole Champ Libre, c’était la deuxième fois que j’avais l’occasion d’accompagner en milieu psychiatrique, avec cette fois les plus jeunes ! Les séances sont passées très vite, les jeunes étaient intéressés et les interactions nombreuses ; la thématique a amené de la discussion autour des pratiques et des habitudes de chacun pour se tenir informer !

Le mot de Brieuc, notre intervenant JRI :

J’ai été ravi de participer à ces ateliers auprès des jeunes de l’UPAJA et il me semble qu’ils se sont montrés intéressés par “les coulisses” de mon métier… En s’appuyant sur des reportages que j’avais réalisé pour les journaux télévisés de TF1, nous avons décortiqué la manière de raconter une histoire : idée par idée, séquence par séquence, plan par plan. J’ai tenté d’expliquer les choix de lieux, de valeurs de plans et de composition de cadre. Nous avons aussi parlé de l’importance du montage, qui est une étape importante dans la foulée du tournage !

Ensuite, j’ai demandé à chacun d’entre eux de lister les sites via lesquels ils s’informent,  s’ils pensaient “bien s”informer” ainsi et “pourquoi ?”. L’idée n’étant pas de juger un tel ou untel, mais de montrer la pluralité de ce qui se fait dans la grande famille des médias.

Nous sommes dans une époque où l’information est omniprésente, accessible en une poignée de secondes, à la télé ou sur Internet. Tantôt plébiscité, tantôt décrié, Twitter en est le parfait exemple et les jeunes en sont les plus friands. Mais sur ce canal d’information où tous les genres se percutent, les publications des journalistes se mêlent à celles des militants ou des entreprises. Chacun défend ses intérêts et, au final, il est parfois difficile de jauger la fiabilité de l’information. Ainsi, j’ai tenté de leur donner des clefs de compréhension pour appréhender la notion d’information.